La vente directe, un nouveau modèle social

Publié le par Luc Bernouin

Chaque fois qu'un gouvernement tente d'innover en matière sociale, nous assistons à une véritable levée de boucliers au nom des acquis sociaux. Avec le Contrat nouvelle embauche (CNE) et le Contrat première embauche (CPE), les pouvoirs publics souhaitent apporter de la fluidité dans le monde du travail. La souplesse et la flexibilité de l'emploi sont sans nul doute les meilleurs remèdes pour lutter contre le chômage.

 

Le 21e siècle est là pour nous faire prendre conscience Que le monde a changé et que toutes nos économies sont interdépendantes. Dans le grand village planétaire, la France n'est qu'un tout petit pays incapable de fermer ses frontières et de vivre repliée sur elle-même. Le fameux modèle social français n'est plus une référence car il a montré ses limites et son incapacité à s'adapter aux nouvelles données économiques : la Sécurité sociale est structurellement déficitaire, l'assurance chômage aussi et le coût du travail ne fait qu'augmenter. Il est de plus en plus difficile de rivaliser avec les pays asiatiques qui connaissent quant à eux des taux de croissance trois ou quatre fois supérieurs aux nôtres. Nos difficultés viennent avant tout de nos résistances à évoluer et à changer nos modes de pensée. Les problèmes sont en nous, les réponses le sont aussi. Plutôt que de se lamenter sur la précarité de l'emploi, il vaut mieux se réjouir de voir des gens au travail, retrouvant un nouveau statut social. Une activité ou un emploi, même s'ils ne sont pas à durée indéterminée, valent cent fois mieux que l'oisiveté et la dépendance aux aides de l'Etat.

 

La vente directe est sans doute le modèle de l'écono­mie du futur car elle a su s'adapter à cette évolution sociale. Les VDI ne sont à durée indéterminée que s'ils le désirent et mettent en œuvre les moyens de leurs objectifs. Le travail à temps partiel, l'activité à temps choisi, les rémunérations directement liées à ses résultats et à ses capacités sont les clés de la réussite en vente directe. Chacun d'entre nous doit prendre exemple sur ce type d'organisation, souple et flexible, permettant à tous de réussir quels que soient sa formation initiale ou ses diplômes. Animant récemment un petit déjeuner sur les autodidactes ou comment réussir sans diplôme, j'ai pu mesurer combien la vente directe pouvait être un lieu privilégié pour l'emploi et la création d'activité. Marie-France de Chabaneix, dirigeante de la société de vente directe Nutrimetics, a apporté au cours de cette rencontre son propre témoignage et confirmé que la réussite ne dépend que de chacun de nous.

 

La vente directe a tous les atouts pour représenter les bases d'un nouveau modèle social français et européen. Il serait pertinent que ceux qui nous gouvernent ou aspirent à le faire s'en inspirent pour jeter les bases d'une nouvelle conception de la relation de l'homme à son travail.

 

Publié dans revenus-sur-internet

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